banner_content

Un an avant la présidentielle 2025, Alfred Guemene réclame une amnistie pour Laurent Gbagbo

Forcé de s’éloigner du débat politique pour des raisons de santé, l’ex leader syndical, Alfred Guemene dit « Le Général Guillot », se signale de nouveau à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2025. Face au maintien de l’illegibilite de Laurent Gbagbo rendu non présidentiable par sa condamnation à 20 ans de prison dans l’affaire du braquage de la BCEAO, il appelle dans cette tribune envoyée à la rédaction d’Ivoireinfotv à une amnistie pure et simple de l’ancien président.

Laurent Gbagbo

L’AMNISTIE POUR LA JUSTICE ET LA PAIX

Faut-il le bassiner, notre désaccord politique avec Laurent Gbagbo tient au fait des sa liquidation d’un précieux instrument de lutte populaire, le FPI…
Et nous n’entendons pas nous laisser intimider, voire divertir par quelque réaction épidermique et triviale de ceux qui croient avoir le monopole de l’affection de l’ex-leader de l’opposition ivoirienne.
Pour autant, la morale républicaine et le simple bon sens commandent de reconnaître que Laurent Gbagbo est victime de manœuvres politiciennes du pouvoir. Qui instrumentalise la justice à des fins de règlements de comptes politiques.
En effet, Il est sidérant que, pendant qu’il est diabolisé, capturé et déporté à la CPI pour des charges virtuelles, l’on s’acharne sur son ombre en le condamnant à une lourde peine d’emprisonnement qui l’empêche de jouir de la plénitude de ses droits civiles et politiques.
Et ce constat est d’autant plus prégnant que le même pouvoir exempte l’illustre condamné de tout mandat de dépôt, le laisse créer un parti politique, et se déplacer librement sur le territoire national.
Le fait est que la source de condamnation de l’opposition historique reste lunaire. Car, nul ne peut franchement imaginer un Président de la République en situation grotesque de braquage d’une institution bancaire. Si ce n’est qu’il ait pris des mesures exceptionnelles pour assurer le règlement des besoins régaliens de l’État. Or, la situation politique inédite imposée par la crise post électorale constitituait un fondement légitime à cette attitude présidentielle. D’autant que les institions internationales avaient décidé d’assécher les ressources financières et asphyxier l’État ivoirien.
De sorte que la décision de justice condamnant Laurent Gbagbo à 20 années de privation de liberté relève de simples incantations juridiques qui ne peuvent prospérer dans un vérité État de droit.
Il y a donc lieu de dépasser la simple et impertinente grâce présidentielle, pour engager un réel processus d’amnistie pour la paix sociale et politique.
Il est encore temps de le faire.

Le Général Guillot

 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *