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Nigéria: On ne veut pas du salut de la Russie

Au Nigéria, les débordements insurrectionnels observés lors des manifestations contre la vie chère, sonnent peut-être le glas des velléités colonialistes de la Russie en Afrique. 

Fait notable durant les émeutes enregistrées au cours de ces manifestations dénommées « End bad governance », des protestataires sans doute victimes de la pandémie de la propagande pro-Russe qui embrase le Sahel, ont arboré des drapeaux Russes appelant le dirigeant Russe, Vladimir Poutine à venir au secours du Nigéria. 

Face à ces idôlatres pris au piège dans le mirage d’une Russie messianique, le gouvernement Nigérian soutenu par l’armée tape du point sur la table. Pas question de laisser la gangrène infester la société Nigériane. 

La décrépitude constatée actuellement au Mali, au Niger et au Burkina Faso suffit à alimenter les craintes d’une immixtion de la Russie dans les affaires intérieures des pays Africains. Et beaucoup n’en veulent pas du tout. 

Dénonçant cette attitude comme “un acte de trahison”, les autorités ont ordonné l’arrestation de tous les auteurs de ce délit qui estime-t-on du côté d’Abuja, “va à l’encontre de la souveraineté du pays”. Au moins, une trentaine de personnes pris en flagrant délit ainsi que des couturiers localisés dans le nord du Nigéria, principalement dans les états de Kano, de Kaduna, de Borno et de Katsina sont tombés entre les mains de la police. 

Parmi les détenus, des citoyens Polonais au nombre de 7 ont également été mis aux arrêts alors qu’ils “étaient dans l’avion qui les ramenait de Kano à Abuja”, apprenait Satislaw Gulinski, consul de Pologne au Nigéria à Reuters. Interpellée au sujet de ces dérapages, l’ambassade de Russie au Nigéria nie toute implication. 

En Afrique de l’ouest, le syndrome de la pénétration Russe adossé à des coups d’états militaires, inquiète ouvertement les gouvernements de pays jugés politiquement stables. Les aventuriers putschistes étant généralement de fervents partisans du néo-colonialisme Russe.

Raoul Mobio

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