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Crise au FPI/Un militant accuse: « Affi prend en otage la direction du parti »

Au Front Populaire Ivoirien (FPI), la défiance s’accentue de jour en jour à l’endroit de Pascal Affi N’guessan. Une semaine après la rupture de l’alliance FPI-RHDP sur décision du comité central de l’ancien parti présidentiel, un cadre qui une fois de plus, a requis l’anonymat après une première sortie en début de semaine, est revenu à la charge ce Jeudi 19 Septembre à travers une note transmise à notre rédaction. Il y conteste la légitimité de l’ex premier ministre et ses compagnons qui accuse-t-il, “prennent en otage la Direction de leur parti où ils trônent sans partage pendant des décennies”. Ci-dessous, l’intégralité de sa communication.

NON À LA SANCTUARISATION DU POSTE DE PRÉSIDENT

Il est simplement sidérant,voire triste de constater que ceux qui se sont évertués à combattre la dictature d’houphouet- Boigny perpétuent cette même dictature dans leur formation politique.
Ils ont claironné leur ferme volonté d’alternance. Mais ils prennent en otage la Direction de leur parti où ils trônent sans partage pendant des décennies.
Un des cas parmi les plus flagrants est celui du président du FPI qui, élu depuis 2001, n’a aucune intention de laisser prospérer la démocratie en permettant à d’autres militants de faire leur expérience à la tête du parti.
Il suffit de regarder les honteuses manipulations des dispositions réglementaires relatives à l’élection du président du parti.
En effet, en violation flagrante des statuts du parti, et dans l’unique but de sanctuariser le poste de président du parti, et barrer la route à tout prétendant aux modestes moyens, les dispositions réglementaires portant sur le cautionnementont été subrepticement modifiées par des mains mystérieuses qui ont porté le cautionnement à un niveau inexplicable ( 5 millions de francs CFA).
Ce qui a causé la légitime démission du responsable du comité électoral interne, en protestation contre la manipulation grotesque des textes.
C’est le lieu d’interpeller le président Affi sur l’impérieuse exigence de libérer le FPI en laissant jouer librement l’alternance par un cautionnement accessible aux militants.
La démocratie pour laquelle nous avons sué sang et eau, ne doit pas être prise en otage dans les fourgons de l’égoïsme, par une coterie de nouveaux riches qui imposent frénétiquement leur diktat aux masses populaires contraintes à la résignation et au suivisme moutonnier.

 

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