Droit dans les yeux, il sera difficile pour le putschiste Burkinabè, Ibrahim Traoré de regarder ses compatriotes à l’heure du bilan. Encore ce Mercredi 31 Juillet, alors que son compère du Niger commémorait un premier anniversaire bien lugubre au pouvoir, la province de Koulpélogo dans la région du centre-est au Burkina Faso, a été le théâtre d’une nouvelle attaque menée par des Hommes Armés Non Identifiés (HANI).
L’incident n’a été ébruité que ce Vendredi 02 Août par des lanceurs d’alerte Burkinabè qui localisent l’attaque au niveau de Napadé. A en croire les médias sociaux qui donnent l’information, l’on estime à 52 le nombre de soldats tombés au cours de cette attaque. 65 autres auraient été blessés ou portés disparus.
C’est dans ce climat délétère que le MPSR 2 d’Ibrahim Traoré file en “Zoro” au Mali voisin pour y bander les muscles face la coalition armée de la CSP-DPA dans l’Azawad. Pendant ce temps, les incidents sécuritaires gagnent en profondeur à l’intérieur des provinces du Faso. Afin de maintenir l’opinion publique dans l’ignorance, ces attaques sont occultées dans les médias publics.
Les évoquer revient à se faire taxer de “traître”. Sinon d’apatride selon l’expression à la mode galvaudée à souhait et sorti de son contexte par la populace manipulée, elle-même victime d’une classe dirigeante en conflit avec la raison.
RM