Pour les populations des trois pays membres de l’alliance des états du Sahel, la date du 16 Septembre 2024 marquant le premier anniversaire de la naissance de ce bloc trans-sahélien rime avec des regrets. D’incessants regrets exprimés sous forme de gémissements muets tant la chape de plomb imposée aux consciences est impitoyable.
Montée en flèche du nombre de civils tués, attaques en masse contre les forces armées, déferlantes d’exodes des populations fuyant les avancées des groupes terroristes, emprisonnements, assassinats, exil… Par contre, les putschistes des trois états eux, ont de bonnes sinon de très bonnes raisons de sabler le champagne. Indéniablement, leur mission de braderie de leurs différents pays sur l’autel de la Russafrique est en train de réussir.
Il leur fallait déblayer un espace d’ancrage pour les intérêts géostratégiques Russes en Afrique de l’Ouest. Ils l’ont réussi. Leurs mandataires avaient besoin de disposer de ressources minières en abondance. Ça y est, les trois putschistes ont réussi le coup parfait. Enfin, en s’emparant du pouvoir, l’objectif pour eux était de créer des situations artificielles pour se maintenir au pouvoir. Sur cet autre coup, félicitations aux putschistes. Dans le chaos, on peut justifier de tout.
Tant que les djihadistes continuent de semer la terreur, ils ont toute la légitimité pour échapper aux exigences démocratiques et ainsi créer le mécanisme de pillage systémique des ressources naturelles des sous-sols de leurs pays par le colon Russe. Cela en toute opacité.
Raoul Mobio