La traque des terroristes qui ont tenté hier Dimanche 07 Décembre de déstabiliser le Bénin, révèle des collusions choquantes, mais loin d’être surprenantes. Des sources sécuritaires sur place à Cotonou, confirment l’arrestation de dizaines de mercenaires clairement identifiés comme étant originaires des pays de l’AES.

Des statistiques qui devraient s’allonger au fil du ratissage opéré par les forces loyalistes soutenus par leurs confrères du Nigéria en attendant le déploiement effectif des forces en attente de la CEDEAO.

Des indices compromettants clouent l’Alliance des États du Sahel (AES) dans son implication désormais quasiment avérée dans la déstabilisation du Bénin.

1/ Les premiers à se faire écho de la réussite de la tentative de coup de force sont tous, sans exception, des relais de la propagande populiste de l’AES. Tous.

2/Les mêmes activistes insistent pour nier l’échec du coup d’état. Malgré le retour de la diffusion de la télévision officielle, le communiqué lu par le gouvernement et le discours en direct prononcé par le chef de l’état Béninois, Patrice Talon.

3/Les mêmes toujours dans leur mission déstabilisatrice, appellent les populations Béninoises à sortir massivement dans les rues pour aider les putschistes à renverser le pouvoir en place.

4/ Les vidéos du putschiste, Pascal Tigri sont relayées à la chaîne par ces activistes qui s’en servent pour faire croire à un complot prétendument impérialiste contre le Bénin.

5/Toute honte bue, ces agents du mal ne décolèrent plus face à l’échec de leur projet et continuent d’inciter à la révolte.

Ces éléments, ajoutés aux vidéos de Kemi Seba, piètre héros idéologique de cette engeance néocolonialiste au service de la Russie qui se réjouissait ouvertement la prétendue réussite du putsch, consolident la thèse d’une collusion indéniable.

L’implication significative de combattants originaires de l’AES est un indicateur évident de ce que ces pays, en l’occurrence le Burkina et le Niger, servent de bases arrières à la déstabilisation du Bénin.

Que reprochent-ils au Bénin au point d’accuser régulièrement le pays de manœuvres de déstabilisation ?

C’est uniquement le refus du régime Béninois de rejoindre leur bloc créé pour offrir un ancrage impérialiste à la Russie en Afrique de l’ouest.

Maintes fois, le cuistre au pouvoir à Niamey, a insisté pour dénoncer une base militaire Française au Bénin. Une raison valable selon eux pour déstabiliser ce pays.

Or, le Bénin étant un pays souverain, de surcroît dirigé par un président démocratiquement élu, a le droit de choisir ses partenaires en fonction de ses intérêts. La coopération technique que le Bénin poursuit avec la France dans le domaine de la défense, est un droit absolu pour ce pays Ouest-Africain qui produit des résultats concrets en matière de lutte contre le terrorisme. Ce, malgré les efforts désespérés des juntes terroristes de l’AES de multiplier les attaques djihadistes dans le nord du Bénin.

Que les satrapies de l’AES abritent des bases militaires Russes comme c’est le cas actuellement, nul ne s’en plaint.

Que la Russie sauve leurs pouvoirs chancelants comme cela avait été le cas pour Ibrahim Traoré en Juin 2024 où il avait dû fuir et disparaitre pendant plusieurs jours, personne n’en fait cas.

Mais que ces braqueurs de pouvoirs illégitimes et illégaux s’arrogent le droit de vouloir décider du destin des autres nations, eux de piteux stratèges militaires incapables de débouter des bandits en sandales qui tirent dans le désordre, c’en est de trop.

Ils ont échoué en Côte d’Ivoire. Les Béninois viennent de leur donner une leçon qu’ils n’oublieront jamais.

RM