C’est affreux le spectacle qu’offrait Mani, localité de la province de Gnagna dans la région de l’est au Burkina, ce Dimanche 06 Octobre après la descente effectuée par des terroristes. Des scènes de chaos qui rappellent l’ampleur de la crise sécuritaire qui sévit au Burkina.
Pis, l’impuissance des actuels dirigeants de la transition à penser des solutions viables afin d’épargner à leurs compatriotes de tels affres. Sur la page de l’activiste Naïm Touré, l’on découvre des rues marquées par la fureur des hommes armés. Magasins en feu, habitations incendiées, des débris qui jonchent les rues à la stupeur des populations traumatisées par la violence exercée par les terroristes.
L’inaction de l’armée semble susciter une plus grande indignation chez les habitants comme en témoignent ces propos d’un ressortissant de la localité retranscrits sur la page de l’activiste : « Il n’y a eu aucune intervention de l’avion sans bruit comme tentent de le faire croire certains médias… ». Désemparés, livrés à leur sort, les Burkinabè sur toute l’étendue du Faso continuent de subir au quotidien les assauts des Groupes Armés Terroristes avec comme seule réponse de la part des juntards du MPSR II, la propagande pour laquelle sont payés des individus qui se gavent sur les cadavres des Burkinabè.
Le tout, en intelligence avec une puissance étrangère pour laquelle travaille ouvertement le Capitaine Ibrahim Traoré et ses sbires.