L’ex- « confrérie gorienne », aujourd’hui souverainistes de comptoir, ne tarit pas d’éloges à l’égard du « brave fils de Boidikro ».
Ils multiplient et achalandent les références bibliques les plus glorieuses pour justifier leur volte-face analytique concernant l’action politique de la girouette-autocrate des lagunes.
Après l’avoir vertement et publiquement tancé et taxé de <<traître compulsif, envoyé pour retarder la lutte des souverainistes>>, ils décident, aujourd’hui, de « porter publiquement au dos », celui qu’ils vouaient inéluctablement au bûcher.
Pour le féliciter de son prétendu « acte héroïque » consistant, sans doute, à tomber sous le charme de son bourreau d’hier.
Traqué, d’une part, par le rhdp qu’il a traitreusement abandonné, en rase campagne, et, d’autre part, par la rudesse d’un courant qui risque de l’emporter dans l’œil du cyclone, Affi Nguessan, dans la spirale infernale des vents contraires, a un besoin crucial de <<demeurer sous l’abri du très haut, pour se mettre sous la protection du tout puissant >>…
Il n’a donc point d’oreilles pour percevoir la causticité de l’ironie assassine de ses anciens bourreaux en pleine danse de sorciers autour d’un « cadavre politique » manifestement encombrant.
<<Nul ne peut échapper à son destin>>, nous ressasse le vieil André.
Et le destin d’un traître, comme celui d’un ver de terre, c’est d’être écrasé.
Le comprendra-t-il un jour ?
Alfred Guéméné
Ancien Vice-président du FPI,
Conseiller spécial du Président du comité stratégique du courant « Démocratie et valeurs »