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Plus de 140 soldats Burkinabè tués à Boungou: Interdit d’en parler, ça ne plaît pas à IB!

Avec les mêmes méthodes que celles employées lors du carnage de Mansila, qui le 11 Juin dernier avait fait plus d’une centaine de morts dans les rangs de l’armée Burkinabè,  la junte au pouvoir à Ouagadougou tente de dissimuler la tragédie qui vient de s’abattre sur un convoi militaire sur l’axe Boungou-Ougarou ce Vendredi 09 Août. 

Il a fallu le témoignage d’un soldat rescapé de l’embuscade tenu par les éléments du JNIM pour prendre l’ampleur du désastre. “Nous sommes coincés ici, si une unité ne vient pas nous secourir, on ne peut pas partir…Les militaires qui sont tombés, ça dépasse 200”, révélait-t-il affolé dans un audio éventé sur les réseaux sociaux. 

Plus les jours passent, plus l’on en sait sur le bilan de l’attaque. Selon des chiffres consolidés par le confrère Nasim Wasr et republiés sur des pages d’opposants au régime putschiste en place dans la capitale Burkinabè, le bilan provisoire de l’attaque en termes de coût en vies humaines s’élève à au moins 140 morts. 

Un nombre qui vraisemblablement devrait malheureusement s’accroître au fur et à mesure des recherches. Outre les pertes en vies humaines, l’on enregistre toujours d’après les données du confrère qui s’appuie sur un décompte des djihadistes, “116 véhicules dont 7 blindés détruits”. A cela, il faut ajouter “20 véhicules et un grand nombre de motos” ainsi qu’une quantité importante de munitions de d’armes lourdes. 

Toutes ces réalités, le Burkinabè lambda n’a pas le droit de le savoir. Le maître-mot érigé en vérité d’évangile par Ibrahim Traoré et son engeance, “s’en tenir à la version officielle”. Tout autre son de cloche n’étant que pure affabulation es “ennemis de la patrie”. Ainsi, ce sont des millions de Burkinabè qui se retrouvent enfermés dans le sarcophage de l’endoctrinement du régime. 

Et dire que chaque jour, de tels incidents se multiplient dans tout le pays sans que personne n’ait le droit d’en parler. La sanction, on la connaît: le front ou l’assassinat. Les plus chanceux sont incarcérés.

RM

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