Quelques chiffres édifiants sur l’abîme dans lequel a basculé le Niger depuis l’irruption au pouvoir du clan Tiani en Juillet 2023.

En 28 mois d’exercice illégal du pouvoir d’état, le bilan est sans appel. 3.829 morts, civils et militaires confondus, ont été enregistrés suite à la recrudescence d’attaques djihadistes qui endeuillent le pays.

Comparativement, le président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum, qui n’a eu que 27 mois de gouvernance, présente un bilan beaucoup plus minimaliste en matière de pertes en vies humaines. Seulement 295 personnes, civils et militaires, ont péri dans des attaques liées au terrorisme sous son ère bien qu’étant un civil. Ceci grâce à une coopération lucide et ascendante avec des partenaires stratégiques et historiques du Niger dont les États-Unis et la France.

Pourtant, c’est sur le prétexte de l’excès de morts (295) que le félon Tiani, s’est empressé de lui porter le coup d’estocade.

Quelle conclusion devrait-il alors tirer, lui le Général de corps d’armée qui ne jure que par l’expertise d’un allié Russe qui peut-on le constater, ne contribue qu’à aggraver son incompétence tactique ?

Pour 295 morts, on a évincé un régime démocratique. Que faire alors d’un régime militaire qui déborde de 3289 morts dans ses placards ?

RM