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Le plan diabolique du capitaine IB contre la Côte d’Ivoire a fuité; des Ivoiriens recrutés pour salir leur pays

Jusqu’au bout, la junte militaire installée à Ouagadougou ne démord pas dans sa volonté de semer le chaos le Côte d’Ivoire. Dans cette vaste entreprise de désinformation, le Capitaine Traoré et ses acolytes peuvent s’appuyer sur la complicité de cyberactivistes évoluant dans la galaxie citoyenne Ivoirienne même si certains en réalité, sont originaires des pays de l’AES. Leurs signes distinctifs : dénigrer constamment la Côte d’Ivoire au profit des juntes au pouvoir dans l’AES et relayer à fond la propagande Russe. Selon une note fuitée d’un compte-rendu d’une réunion secrète tenue ce Mardi 24 Septembre à Ouagadougou, dans une villa de Ouaga 2000 selon les détails fournis par l’activiste Naïm Touré, le frère cadet du chef de la junte du MPSR II, Kassoum Traoré y aurait, assisté d’un conseiller de la présidence, supervisé les échanges. Ci-dessous, l’intégralité du compte-rendu livré par Naïm Touré dans lequel la Côte d’Ivoire est présentée comme la cible numéro 1 à salir. Ce avec l’appui de complicités internes financièrement stimulés par des intérêts néo-colonialistes.
Compte rendu de la réunion du 24 septembre 2024
Lieu de la réunion : une villa située dans la zone C de Ouaga-2000
Date : 24 septembre 2024
Hier, aux environs de 21h30, une réunion s’est tenue sous la présidence du frère cadet du Président Ibrahim Traoré, Kassoum Traoré ( photo ), accompagné d’un conseiller de la présidence. Cette rencontre avait pour objectif principal de donner des orientations précises aux administrateurs des différentes pages Facebook proches du régime pour intensifier la communication en faveur du capitaine Ibrahim Traoré.
• Ordre du jour de la réunion
1. Remerciements pour le soutien déjà en place
2. Orientations pour une campagne de communication intensive
• Axe 1 : Décrédibilisation des opposants
• Axe 2 : Présentation de la Côte d’Ivoire comme acteur principal de la déstabilisation
• Axe 3 : Attaque sur les pays alliés de la Côte d’Ivoire (Ghana, Nigeria)
• Axe 4 : Incitation des populations à la révolte
3. Planification quotidienne et coordination avec les activistes ivoiriens
1. Remerciements pour le soutien déjà en place
Le petit frère du président, Kassoum Traoré, a tenu à exprimer, au nom du président Ibrahim Traoré et de ses collaborateurs, ses remerciements aux administrateurs pour le travail de communication déjà accompli. Il a aussi précisé que certains administrateurs étaient absents car se trouvant à l’extérieur, mais qu’un compte rendu leur serait transmis.
2. Orientations pour une campagne de communication intensive.
Le second point de l’ordre du jour portait sur les orientations stratégiques concernant la communication à venir. La campagne doit s’articuler autour de plusieurs axes :
• Axe 1 : Décrédibilisation des opposants.
Les administrateurs devront se concentrer sur la diffusion de contenus visant à ternir l’image des personnalités opposées au régime du capitaine Ibrahim Traoré. En plus de les attaquer directement, il a été suggéré de viser leurs proches pour créer un climat de tension et de pression.
• Axe 2 : Présentation de la Côte d’Ivoire comme acteur principal de la déstabilisation.
Un des objectifs majeurs de la campagne sera de faire passer la Côte d’Ivoire pour le principal acteur de la déstabilisation du Burkina Faso. Kassoum Traoré a insisté sur le fait que la Côte d’Ivoire serait à l’origine du financement, du soutien logistique et militaire des opposants burkinabè, et qu’elle jouerait un rôle central dans cette déstabilisation.
• Axe 3 : Attaque sur les pays alliés de la Côte d’Ivoire.
La communication devra également cibler le Ghana et le Nigeria, qui sont perçus comme des complices de la Côte d’Ivoire dans cette tentative de déstabilisation. Il s’agira de présenter ces pays comme des soutiens directs aux opposants au régime en leur fournissant des ressources.
• Axe 4 : Incitation des populations à la révolte.
Un effort particulier devra être fait pour inciter les populations burkinabè à se révolter contre les Ivoiriens, en particulier ceux vivant dans les régions frontalières. En parallèle, des efforts devront être déployés pour encourager les Ivoiriens à se révolter contre leurs propres dirigeants, en collaboration avec des activistes ivoiriens.
3. Planification quotidienne et coordination avec les activistes ivoiriens.
Il a été convenu que la campagne de communication débuterait immédiatement, avec un suivi quotidien des consignes à appliquer. Les administrateurs devront se coordonner régulièrement entre eux et avec certains activistes ivoiriens qui relayeront ces informations à travers des directs et d’autres publications. L’objectif est de maximiser l’impact de la campagne en synchronisant les efforts.
Conclusion
La mise en œuvre de cette campagne commencera dès aujourd’hui et nécessitera un ajustement quotidien en fonction des retours du terrain.

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