Dans le Sahel, les régimes néocolonialistes ont choisi la Russie pour exacerber la crise sécuritaire qui ronge leurs pays, sur le Golfe de Guinée, le Ghana choisit l’Ukraine pour pérenniser ses acquis en matière de lutte contre le djihadisme.

Suite à une longue conversation fructueuse avec son homologue Ghanéen, John Dramani Mahama ce Vendredi 12 Juillet, le numéro 1 Ukrainien, Volodymyr Zelensky annonçait sur ses pages de réseaux sociaux : « Nous partageons un intérêt mutuel pour le développement de la coopération bilatérale ».

Une coopération bilatérale essentiellement axée vers les domaines agro-industriel avec en perspective, la création d’un centre logistique alimentaire au Ghana en vue d’y faciliter l’exportation de produits agricoles Ukrainiens en Afrique de l’ouest, mais surtout vers le domaine sécuritaire. En effet, Accra sollicite l’expertise de Kiev dans la production de drones de combat à grande échelle. l’Ukraine étant incontestablement reconnue comme la première industrie mondiale en matière de fabrication de drones d’attaque après trois ans de résistance acharnée à la guerre d’invasion imposée par la Russie impérialiste.

Les drones faisant aujourd’hui partie des armes décisives dans l’issue d’une guerre moderne, le Ghana qui dès le retour au pouvoir de John Dramani Mahama en Janvier 2025, a tendu la main aux régimes voyous de l’AES, cerne tout l’enjeu du choix pertinent de ses partenaires stratégiques.

L’expérience des Sahéliens après plusieurs années de soumission esclavagiste à la Russie, n’ayant rien produit, les pays côtiers dont la Côte d’Ivoire, le Bénin et aujourd’hui le Ghana, se tournent vers un rapprochement stratégique avec l’Occident beaucoup plus performant en termes de formation et d’équipements.