Dès la confirmation dans la journée du Samedi 28 Septembre de la mort d’Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah suite à des frappes aériennes menées par l’aviation Israélienne sur le quartier général du mouvement Chiite à Beyrouth, le ministère Russe des affaires étrangères s’est empressé de s’en prendre avec virulence à l’état Hébreu. 

“Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël”, s’est insurgé Moscou dans un communiqué. Particulièrement irritée par la disparition de son allié au Liban, la Russie suggère qu’Israël doit porter “l’entière responsabilité” de la mort du chef terroriste. Avec le sang de dizaines de milliers de civils Ukrainiens, de Géorgiens, de Maliens et autres Sahéliens sur les mains, la Russie connaît-t-elle subitement la valeur de la vie humaine? 

Pour comprendre l’attitude de Moscou, il faut scruter son positionnement dans la géopolitique internationale. Depuis le début des conflits Israélo-Arabes dès la création de l’état moderne d’Israël en 1948, l’URSS dont la Russie a conservé l’héritage politique, s’est toujours rangée du côté des ennemis d’Israël. 

Jusqu’aujourd’hui, la Russie demeure le principal allié des régimes dictatoriaux du Moyen-Orient tels que ceux de la Syrie, de l’Iran et de leurs proxys dont le Hezbollah, les rebelles Houthis du Yémen, le Hamas et le Jihad Islamique. 

Un conglomérat de mouvements Chiites et Sunnites qui en dépit de leurs contradictions doctrinales, s’entendent sur un seul idéal: combattre l’Occident et rayer Israël de la carte.

Raoul Mobio