Parmi les principales décisions à retenir à l’issue de la 68eme session ordinaire du sommet des chefs d’états et de gouvernements de la CEDEAO, la pression exercée par l’instance sous-régionale sur les auteurs du putsch en Guinée-Bissau. Les dirigeants Ouest-Africains exigent un délai de transition plus court et la libération immédiate des détenus politiques.

À côté de cette décision, l’actualité politico-militaire au Bénin, a également cristallisé les débats à Abuja.
Selon Serge Daniel, correspondant de RFI et TV5Monde dans le Sahel, « Toutes les délégations ont applaudi l’échec de la tentative de putsch » au Bénin. Y compris le Togo, présenté comme un allié putatif de l’AES.
Le dirigeant Togolais n’a aucunement daigné faire acte de solidarité vis-à-vis des usurpateurs de pouvoir dans un espace AES, spécialement conçu pour servir les intérêts néocolonialistes de la Russie en Afrique de l’ouest.
S’il s’efforce régulièrement de se positionner en médiateur dans les crises entre les états de la sous-région, Faure Gnassingbé est bien conscient qu’il marche sur des braises dans sa tentative de se rapprocher des juntes voyous du Sahel.
La rupture n’est plus loin.
Jean-Calvin
