Dans un entretien accordé ce 18 Juillet à la presse Algérienne, le président Abdelmajid Tebboune s’est voulu clair quant à la volonté de Moscou, d’asseoir son hégémonie militaire au Sahel par le déploiement massif de contingents militaires.

« La Russie est un pays ami », admet le chef de l’état Algérien, qui prévient cependant avoir « dit personnellement que nous n’acceptons pas la présence de mercenaires à nos frontières ». Un coup de massue pour le dirigeant Russe, Vladimir Poutine et des esclaves de salon nichés à Ouaga, Bamako et Niamey ? Absolument.

Car au-delà de la crise sécuritaire, le plan en cours d’exécution par Moscou et ses valets Russafricains, est d’installer un pernicieux système de colonisation et de prédation dans la région Sahélienne par l’implantation de bases militaires importantes.

Au grand dam du géant régional, l’Algérie qui bien qu’étant l’un des plus grands alliés militaires de la Russie sur le continent, tape du poing sur la table, et rappelle à Poutine ses limites.

Pour le dirigeant Algérien, pas question d’autoriser une quelconque ingérence Russe dans les affaires intérieures de ces pays dont la souveraineté a déjà été vendu par leurs propres dirigeants. « La solution » croit-il, « est chez les Maliens ».