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Après le décès de sa mère, Affoussiata Bamba témoigne : « C’était ma colonne vertébrale »

Dès qu’elle répond à notre appel téléphonique depuis Paris en France où elle vit avec sa famille, sa voix trahit l’émotion qui l’étreint même si elle paraît loin d’être désarmée. Absente du pays depuis le courant 2019, Me Affoussiata Bamba-Lamine, ex ministre de la communication, vient de perdre sa génitrice ce Lundi 03 Mars, soit 24 heures avant notre conversation.
La douleur est encore fraîche. Et elle admet sans pour autant craquer : « Elle était ma colonne vertébrale ». En plus d’être foudroyée par la disparition de sa mère, Affoussiata Bamba ressent ce décès comme « une double peine » puisque pour des raisons évidentes de tension politique, elle préfère s’abstenir de faire le déplacement d’Abidjan pour enterrer celle qui estime-t-elle, « avait le sens de la justice » qu’elle retrouve en elle-même.
« Ne pas être là pour assister à ses obsèques, c’est une double peine », regrette l’ancienne ministre de la communication par ailleurs cadre du mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro. « Toutes les valeurs que je porte en moi, c’est ma mère », renchérit-t-elle. Avec elle, c’est toute sa maisonnée qui est actuellement plongée dans le chagrin.
Le deuil reste vif. Mais la résilience que manifeste l’ancienne députée d’Abobo, 54 ans, contraste avec l’agressivité des épreuves qu’elle traverse actuellement.
C’est ce Vendredi 07 Mars que doit avoir lieu l’inhumation de la défunte Hadja Mariam Tiene, mère de la ministre, au cimetière de Williamsville à Abidjan.
Raoul Mobio

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