Faut pas se leurrer. L’élection présidentielle est une action dont la préparation exige un déploiement massif de dispositif stratégique opérationnel établi de longue durée.
Il s’agit d’informer, sensibiliser et mobiliser les militants et les citoyens autour du projet et du programme du candidat.
Tout ce dispositif opérationnel nécessite d’importants moyens d’exécution et des ressources humaines qualifiées et compétentes dont la sélection nécessite une expertise avérée.
De sorte que pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, il est fondamental que les partis politiques désignent leur candidat plusieurs mois avant l’échéance. C’est pour satisfaire à cette exigence fondamentale que le PDCI, le PPACI et le MGC ont déjà désigné leur champion respectif. Qui arpenteront bientôt nos routes cabossées des villes, villages et hameaux.
Pour compléter le tableau, le RHDP devrait, sans plus tarder, lancer dans la bataille son leader emblématique, le Président Ouattara.
Car, de notre point de vue, ce serait prendre un risque majeur que de lui préférer, sur le tard, quelqu’un d’autre, qui pourrait avoir du mal à imprimer et à incarner la grosse machine du RHDP, avec des garanties de victoire.
Ce ne serait ni opportun, encore moins pertinent de se priver de quelqu’un qui a non seulement la légitimité historique, mais qui incarne la sécurité, la paix. Et qui a l’illustre réputation de bâtisseur émérite.
D’ailleurs, les observateurs avertis du microcosme politique ivoirien sont formels. Vu la fragilité du socle de l’opposition, le RHDP part plutôt avec les faveurs des pronostics.
Pourvu que le Président Ouattara mette fin au suspense, et qu’il libère les millions d’ivoiriens qui le sollicitent légitimement pour la 4eme fois.
Alfred Guemene
Ancien vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI)