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Division de la Gauche Ivoirienne/Alfred Guemene regrette: « Le peuple de Gauche n’a d’autre choix que de choisir Alassane Ouattara »

Nous ne cesserons de le rappeler. Il ne peut y avoir de démocratie sans démocrates estampillés.

Car, ce sont les personnes dûment imprégnées des principes et des réflexes afférents à ce type de gestion sociétale, qui incarnent efficacement la vitalité de la démocratie.

Cela suppose que ces personnes acceptent de transcender toute considération personnelle, pour ne faire valoir que l’intérêt général.

Or, le fait est qu’en Éburnie, les chantres de la démocratie ont manifestement du mal à sortir de leur bulle capitonnée de l’égoïsme hostile à toute idée d’alternance.

De sorte que, dans leur famille politique, rien de viable ne peut se concevoir et se construire sans que ces leaders n’en soient la plaque tournante.

Le reflet aveuglant de cet égoïsme invétéré est l’émiettement quasi irréversible des forces socialistes , du fait de la multiplicité des candidatures à la présidentielle de 2025. ( Laurent Gbagbo pour le PPACI, Simone Gbagbo pour le MGC, Charles Blé Goudé pour le COJEP). Même Affi Nguessan, le diviseur patenté du FPI, se découvre, lui aussi, une âme présidentielle.

Évidemment, avec cette dislocation avancée de la gauche socialiste, force est de reconnaître que sa mission historique de refondation sociétale ne peut qu’être frappée du sceau de la virtualité et de la vaine incantation.

Résultat, manquant cruellement et désespérément de repères, le peuple de gauche n’a pas d’autres choix que de se résigner au réalisme gestionnaire de la droite ultra libérale incarnée par le « président- bâtisseur » Ouattara. Qui n’a plus qu’à accepter le légitime appel de ses militants, pour rempiler pour un 4eme mandat.

Il suffit d’ailleurs de scruter la fréquence et l’ampleur des ralliements spectaculaires à cette famille politique, pour se convaincre d’une chose.

En attendant que la gauche ivoirienne mette de l’ordre dans ses rangs, avec, notamment, l’émergence de nouvelles figures iconiques, pour une meilleure vitalité du clivage gauche-droite,

la boussole politique continuera encore et toujours d’indiquer une et une seule sphère géographique, à savoir, la sphère septentrionale de la Côte d’Ivoire.

Alfred Guemene

Ancien Vice-président du FPI,

Conseiller spécial du Président du comité stratégique du courant « Démocratie et valeurs »

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