Le rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) sur la crise sécuritaire en cours au Burkina publié ce Mardi 17 Septembre 2024, révèle l’ampleur de la tragédie humaine qui sévit au pays des hommes intègres. L’ONG ACLED, référence sourcée de HRW dans son rapport, indique que depuis 2016, 26.000 personnes ont été tuées au Burkina Faso dont plus de 6000 seulement dans les 8 premiers mois de l’année 2024. 

Ce qui dénote d’une dégradation fulgurante du climat sécuritaire dans le pays. Ces chiffres, faut-t-il le préciser, ne prennent pas en compte le massacre de Barsalogho où plus de 400 civils ont été tués fin Août par le JNIM. Autre détail à noter d’après ACLED, le GSIM affilié à Al-Qaeda, est actif dans 11 des 13 régions du Faso. 

A cela, il faut ajouter des millions de réfugiés et de déplacés internes dont le nombre continue de grimper avec la récurrence des attaques djihadistes qui se multiplient ces derniers mois sous le regard impuissant des autorités de transition.

Source tdg.ch