Non signataire de la déclaration conjointe de l’opposition s’insurgeant contre l’arrestation de l’honorable Kando Soumahoro, membre du bureau politique de Générations et Peuples Solidaires (GPS), l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) a tout de même tenu à réagir à cet incident qui vient “alourdir le climat politique”.
Suite à sa participation le 09 Août à une rencontre de l’opposition au cours de laquelle les différentes parties prenantes ont signé une déclaration commune appelant à des réformes électorales et à des élections transparentes en 2025, Kando Soumahoro qui y était au nom du mouvement créé par Guillaume Soro, a fait l’objet d’une convocation le 13 Août par la police nationale avant d’être déféré au parquet puis au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA).
Face à cette escalade qu’un collectif de partis et d’organisations de la société civile qualifie de “dérive autoritaire”, la procédure en cassation suivant son cours, l’URD par le canal de sa présidente, Danièle Boni-Claverie estime que “tout devrait être mis en place pour qu’une réconciliation sincère nous fasse espérer des élections apaisées”.
L’URD dit néanmoins se donner le droit “d’avoir des orientations autonomes” au regard de la dynamique unitaire activée par certaines composantes de l’opposition.
Rappelons qu’avant Kando Soumahoro, Mamadou Traoré également cadre de GPS avait été arrêté puis condamné à 2 ans de prison ferme pour une publication sur les réseaux sociaux dans laquelle il était accusé d’avoir dénigré l’armée Ivoirienne dont il indiquait que le matériel roulant utilisé pour le défilé militaire du 07 Août, avait été emprunté à l’armée Française.
Raoul Mobio