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Quel FPI après le 5ème congrès ?

Disons le tout net.

les éclats de voix et la bronca désinhibée que l’on observe ici et là, à l’approche du 5ème congrès, posent une et une seule problématique.

Celle de la nocivité de l’inamovibilité du président Affi à la tête du parti.

Alors que certains dénoncent <<une incohérence idéologique>> ayant conduit au partenariat improductif entre le RHDP et le FPI, parti censé être dans l’opposition, d’autres, de plus en plus nombreux, n’hésitent plus à pointer du doigt l’absence chronique d’alternance au sommet du parti.

Et ceux-ci imputent même le manque du dynamisme de cet instrument historique de lutte de l’opposition, au règne sans partage du président Affi depuis 21 ans.

D’où la multiplicité sans précédent des candidats au poste de président, au prochain congrès.

Certes, l’on pourrait décrypter cette multiplicité de candidats comme la marque d’une certaine vitalité démocratique interne. Mais personne n’est dupe.

Cette kyrielle de candidats peut être aussi et surtout perçue comme symptomatique de la dislocation du « FPI résiduel » incapable de faire sa mue pour relever le défi du syndrome de <<l’enveloppe vide>> lancé par Laurent Gbagbo au président Affi…

Sans vouloir heurter quelque sensibilité, nous pensons que le temps d’observer une véritable pause réflexive à sonné.

Il s’agit de dégager, sans complaisance, un réel cadre logique opérationnel qui induirait l’urgence d’un renouvellement des ressources humaines( du sommet à la base), pour donner un nouveau souffle et une plate-forme idéologique et politique claire, avec de vrais moyens d’action.

La vitalité et le rayonnement de ce parti est à ce prix.

Une contribution d’Alfred Guemene

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