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Déchéance de la nationalité au Burkina: Voici ceux qui sont visés

Au Burkina Faso, le conseil des ministres de ce Mercredi 10 Juillet a vu l’adoption par le gouvernement de transition d’un nouveau Code des Personnes et de la Famille (CPF). Principale mesure à retenir dans ce dispositif révisé, la déchéance de nationalité pour tout citoyen Burkinabè qui agirait “contre les intérêts du Burkina Faso”. 

Selon les termes indiquées dans le nouveau CPF, “Cette déchéance ne concerne pas et n’a pas d’effet sur les enfants et les conjoints du déchu de la nationalité”. Au regard du contexte politique brûlant au Faso marqué par une recrudescence alarmante des attaques djihadistes, l’on peut aisément déceler les personnes visées par cette révision légale. 

Tout porte à croire qu’il s’agit fondamentalement des lanceurs d’alertes très actifs sur les réseaux sociaux notamment dans le relais des informations de terrain. Face au blackout imposé par les autorités militaires sur les réalités du front, ces pages alimentées par des citoyens en contact avec les populations des provinces de l’intérieur, divulguent des faits qui témoignent tragiquement de l’impuissance du régime du Capitaine Ibrahim Traoré. 

En agitant le spectre de la déchéance de l nationalité, la junte du MPSR 2 espère vraisemblablement par ces manœuvres dilatoires, réduire au silence les seules voix qui permettent aux centaines de milliers de Burkinabè exposés à la vindicte des Groupes Armés Terroristes (GAT) de dévoiler au monde ce qu’ils endurent. Contrairement à ce que la presse officielle sur laquelle pèse une chape de plomb, tente de faire croire. 

Au point de donner l’impression que le Burkina se limite essentiellement à Ouagadougou et à quelques localités pour l’heure, épargnées par la terreur djihadiste. Mais soumise au terrorisme d’état.

RM

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